Le thé blanc est un thé très légèrement oxydé, environ 12% d’oxydation. Cette oxydation est due à sa très faible manipulation. Il est aussi le thé qui subit le moins de transformation, qui en fait un thé rare et précieux.
Son nom provient de la couleur blanche argentée sur les feuilles, et du duvet blanc que l’on retrouve sur les bourgeons.
Son goût se révèle fin, doux et délicat. Il a une teneur faible en théine, qui lui permet d’être consommé en fin d’après-midi ou en soirée.
Le thé blanc est récolté entre fin mars et début avril. Il y a trois récoltes :
Le thé blanc est à l’origine cultivé en Chine, mais depuis plusieurs années maintenant, il est cultivé dans divers pays (Sri-Lanka, Inde, Malawi et aussi Kenya). La principale culture du thé blanc se situe dans le Sud-Est de la chine, dans la province du Fujian. Les conditions climatiques y sont parfaitement appropriées.
Les jeunes feuilles de thés sont prélevées avec les bourgeons puis séchées au soleil. Ce thé ne nécessite pas de flétrissage ni de roulage (manipulations à l’origine de l’oxydation). Ce procédé permet aux feuilles de conserver toutes ses propriétés.
Le thé blanc est un thé très peu oxydé, l’oxydation est présente seulement en surface dû aux quelques manipulations humaines.
Une deuxième étape est nécessaire, il s’agit du séchage. Une fois prélevée, les feuilles de thé sont placées au soleil pour sécher naturellement.
Le thé blanc a la particularité de conserver ces feuilles fraîches au vu des faibles manipulations qui leurs sont conférées.
Un des thés blanc les plus connus est le Bai Hao Yin Zhen.
