Plantations
A l’état sauvage, les théiers peuvent atteindre 10 à 15 (voir 20 pour certaines variétés) mètres de haut. Lorsqu’ils sont cultivés, ils sont maintenus à 1,20 mètre environ par des coupes régulières, pour former ce qu’on appelle une « table de cueillette », qui facilite la récolte manuelle et favorise la croissance des bourgeons.
Le théier domestique est un arbuste à feuilles persistantes, dont la face supérieure est brillante et la face intérieure mate et plus claire. Les jeunes feuilles et les bourgeons sont recouverts d’un léger duvet argenté, ce qui a valu au bourgeon d’être baptisé « Pekoe », d’après le mot chinois Pak-ho qui signifie « cheveu fin » ou « duvet ».
Le théier pousse sur les sols acides entre 1 000 et 2 000 mètres d’altitude, sous climat chaud et humide.
La plantation de thé comporte une grande forêt composée de petits arbres dépassant rarement 1,50 mètre de haut. Leurs troncs, épais et tortueux, sont le signe d’un âge plus avancé que ne le suggère leur taille.
Taillés, façonnés par la main de l’homme pendant une cinquantaine d’années, les théiers deviennent de véritables arbres-nains et forment des plantations singulières, à la fois immensités vertes et forêts miniatures.